Titre : |
Perturbations : roman |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gisèle Fournier (1953-....), Auteur |
Editeur : |
[Paris] : Mercure de France |
Année de publication : |
2004 |
Importance : |
113 p. |
Format : |
19 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7152-2453-7 |
Prix : |
12,50 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
«Qui passerait par là l'hiver, à moins de s'être égaré dans cet entrelacs de routes étroites et sinueuses qui ne mènent qu'à une ou deux maisons isolées, perdues au bout d'une piste caillouteuse à flanc de montagne ou au fond d'un ravin ' D'où venait-elle, cette femme ' Bien vite, Étienne a compris : son repas à peine terminé, oh, il était tôt encore, même si à travers la vitre on ne voyait plus rien, rien que ces flocons qui tombaient dans le halo du réverbère, lents, têtus, une chute uniforme qui ne semblait jamais devoir cesser, elle a dit : cette maison, Lavérandière, où est-elle, comment peut-on s'y rendre ' Les clients, au bar, qui venaient là tous les soirs pour l'apéritif, intrigués par cette femme seule un soir de neige dans un pays où personne l'hiver ne vient jamais, juste un ou deux voyageurs de commerce qui ne s'attardent pas, tous se sont arrêtés de parler, l'oreille aux aguets.» |
Perturbations : roman [texte imprimé] / Gisèle Fournier (1953-....), Auteur . - [Paris] : Mercure de France, 2004 . - 113 p. ; 19 cm. ISBN : 978-2-7152-2453-7 : 12,50 EUR Langues : Français ( fre)
Résumé : |
«Qui passerait par là l'hiver, à moins de s'être égaré dans cet entrelacs de routes étroites et sinueuses qui ne mènent qu'à une ou deux maisons isolées, perdues au bout d'une piste caillouteuse à flanc de montagne ou au fond d'un ravin ' D'où venait-elle, cette femme ' Bien vite, Étienne a compris : son repas à peine terminé, oh, il était tôt encore, même si à travers la vitre on ne voyait plus rien, rien que ces flocons qui tombaient dans le halo du réverbère, lents, têtus, une chute uniforme qui ne semblait jamais devoir cesser, elle a dit : cette maison, Lavérandière, où est-elle, comment peut-on s'y rendre ' Les clients, au bar, qui venaient là tous les soirs pour l'apéritif, intrigués par cette femme seule un soir de neige dans un pays où personne l'hiver ne vient jamais, juste un ou deux voyageurs de commerce qui ne s'attardent pas, tous se sont arrêtés de parler, l'oreille aux aguets.» |
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