| Titre : |
jour de ressac |
| Type de document : |
enregistrement sonore non musical |
| Auteurs : |
Maylis de Kerangal |
| Editeur : |
Éditions Gallimard |
| Année de publication : |
2024 |
| Autre Editeur : |
Impr. CPI Firmin-Didot |
| Collection : |
Verticales |
| Importance : |
1 vol. (241 p.) |
| Format : |
21 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-305497-5 |
| Prix : |
21 EUR |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
« Finalement, il vous dit quelque chose, notre homme ? Nous arrivions à hauteur de Gonfreville-l'Orcher, la raffinerie sortait de terre, indéchiffrable et nébuleuse, façon Gotham City, une autre ville derrière la ville, j'ai baissé ma vitre et inhalé longuement, le nez orienté vers les tours de distillation, vers ce Meccano démentiel. L'étrange puanteur s'engouffrait dans la voiture, mélange d'hydrocarbures, de sel et de poudre. Il m'a intimé de refermer, avant de m'interroger de nouveau, pourquoi avais-je finalement demandé à voir le corps ? C'est que vous y avez repensé, c'est que quelque chose a dû vous revenir. Oui, j'y avais repensé. Qu'est-ce qu'il s'imaginait. Je n'avais pratiquement fait que penser à ça depuis ce matin, mais y penser avait fini par prendre la forme d'une ville, d'un premier amour, la forme d'un porte-conteneurs. » |
jour de ressac [enregistrement sonore non musical] / Maylis de Kerangal . - Éditions Gallimard : Impr. CPI Firmin-Didot, 2024 . - 1 vol. (241 p.) ; 21 cm. - ( Verticales) . ISBN : 978-2-07-305497-5 : 21 EUR Langues : Français ( fre)
| Résumé : |
« Finalement, il vous dit quelque chose, notre homme ? Nous arrivions à hauteur de Gonfreville-l'Orcher, la raffinerie sortait de terre, indéchiffrable et nébuleuse, façon Gotham City, une autre ville derrière la ville, j'ai baissé ma vitre et inhalé longuement, le nez orienté vers les tours de distillation, vers ce Meccano démentiel. L'étrange puanteur s'engouffrait dans la voiture, mélange d'hydrocarbures, de sel et de poudre. Il m'a intimé de refermer, avant de m'interroger de nouveau, pourquoi avais-je finalement demandé à voir le corps ? C'est que vous y avez repensé, c'est que quelque chose a dû vous revenir. Oui, j'y avais repensé. Qu'est-ce qu'il s'imaginait. Je n'avais pratiquement fait que penser à ça depuis ce matin, mais y penser avait fini par prendre la forme d'une ville, d'un premier amour, la forme d'un porte-conteneurs. » |
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